A SLIDA IJAOUANE

Installations sonores
Lieu : Lac de Gafsa / Tunisie, 2016
Présenté à : Under the sand, Nucléus à l’Atelier, Nantes & Avant la poussière au Le Lieu Unique à Nantes

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Équipe de création \ Conception et réalisation : Dominique Leroy

[_____ Photos : Différentes vues du site lors de l’installation du dispositif sonore et croquis de l’installation.

[_____ Photos : Détail de l’installation (résonnateur, peau en plastique tendu, fil de nylon tendu réagissant au vent)

[_____ Photos :

[_____ Photos : Restitution de l’expérience sonore du Lac de Gafsa à l’atelier, Nantes (enregistrements de l’expérience du lac de Gafsa, transducteur, fil de nylon, résonnateur)

[_____ Photos : Restitution de l’expérience sonore du Lac de Gafsa à l’atelier, Nantes (enregistrements de l’expérience du lac de Gafsa, transducteur, fil de nylon, résonnateur)

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Description, matériaux et technique de réalisation : Explorer et utiliser les composantes spatiales, sonores et vibratoires du lieu : Autour du Lac de Gafsa, il s’agissait de tendre des fils de nylon capables de vibrer au vent et émettre des fréquences dans des résonnateurs bricolés avec des objets trouvés (ex : boites de conserves, durite de camion) et placés face à la falaise. Trois dispositifs éphémères ont réagit aux rafales du vent le temps d’une journée et ont émis des fréquences audibles dans le paysage, jouant avec l’écho et l’écologie acoustique du lieu (ricochets sonores sur l’eau, chants des grenouilles, rebonds sur la falaise) . L’installation a été partagée avec quelques Tunisiens, quelques grenouilles et 1 membre de l’équipe Under the Sand le jour même sur le site, seuls quelques enregistrements sonores et une vidéo font trace de cette expérience. À Nantes, sur le même principe et en écho à l’installation de Gafsa, Dominique Leroy et Jef Rolez mettent en place un dispositif de captation qui se greffe sur l’architecture et les flux du Lieu Unique en exploitant les différentes peaux du bâtiment qui nous séparent des différents espaces et de l’espace extérieur (vitrages en polycarbonate, charpentes et sols en métal…), et différents réseaux visibles et invisibles (ex: Chaufferie, champs electromagnétiques des néons, réseaux wifi…). Ils utilisent, les nombreux modem wifi pour transmettre des sons et des données d’un point à une autre, d’un étage à un autre. Le travail consiste à manipuler les différentes captations sur le terrain; la fabrication de dispositifs mécaniques, electroniques, acoustiques et numérique que nous pourrions baptiser de la “lutherie live”, la transmission wifi et via le réseau internet participent directement à ces manipulations. La proposition d’un dispositif d’écoute lors de l’exposition au LU en Février 2018 invite à une écoute particulière que nous pourrions aussi nommer une “écoute contact” dans un espace choisi du bâtiment.

Croquis de l’installation :